Lisibilité internationale des qualifications.
Cette page a pour vocation d'apporter des éléments de réponses aux questions que l'on peut se poser sur l'Université Multiculturelle Internationale, souvent pionnière et innovante, qui ne fait pas encore partie du paysage institutionnel familier. Pour les informations plus générales sur le processus de VAE on recommandera de se référer aux sites internet officiels, qui sont à la fois la source la plus sûre en matière de textes et la plus neutre en matière de pratiques, au-delà des interprétations restrictives et des intérêts commerciaux.
Un diplôme étranger peut-il être reconnu ?
Il faut distinguer reconnaissance professionnelle (possibilité d'exercer la profession correspondante au diplôme étranger possédé) et reconnaissance académique (possibilité de poursuivre des études au-delà du diplôme étranger possédé). En ce qui concerne la reconnaissance professionnelle pour l'exercice d'une profession non réglementée (la majorité des professions libérales et salariées), les titulaires de diplômes étrangers sont soumis, dans l'espace européen, aux "règles du marché de travail et aux comportements de ce marché, et non pas à des contraintes juridiques en ce qui concerne le diplôme", ce qui signifie que tout diplôme, même étranger, peut être reconnu. Si la profession que vous souhaitez exercer n'est pas réglementée, l’accès est libre et vous n'avez pas à demander la reconnaissance de vos qualifications professionnelles. "Dans les cas où les professionnels se rendent dans un État membre où la profession est non réglementée, ils n'ont aucune obligation légale de faire reconnaître leurs qualifications professionnelles". Ainsi en France, lorsque la profession n’est pas soumise à une réglementation, l’appréciation du diplôme et du niveau professionnel appartient à l’employeur. En ce qui concerne la reconnaissance professionnelle pour l'exercice d'une profession réglementée (notamment médecin, infirmière, dentiste, sage-femme, vétérinaire, pharmacien et architecte), il existe des règles strictes et des organismes spécifiques, qui ne seront pas développés ici car l'UMI ne délivre pas de diplôme pour ces professions.
Vos diplômes ont-ils une équivalence avec des diplômes français ?
La question d'équivalence, ou plus exactement de reconnaissance académique, se pose pour quelqu'un qui souhaite reprendre des études en France et a un diplôme différent de celui normalement requis pour s'inscrire à ces études. Bien qu'il n'existe pas de principe juridique d'équivalence entre les titres et diplômes obtenus à l'étranger et les diplômes français (pas de mécanisme de reconnaissance automatique des diplômes universitaires), ce qui signifie qu'aucun diplôme étranger n'a d'équivalence automatique en France, la reconnaissance académique (dite familièrement "équivalence") est accordée au cas par cas par l'institution d'accueil, donc un licencié en droit de l'UMI qui veut une équivalence pour entrer en master (ex-DESS) de droit dans une université française verra son cas étudié individuellement par cette université, de la même manière que s'il était licencié en droit d'une université belge ou canadienne. Et à cet endroit il convient de préciser que tous les diplômes étrangers, qu'ils proviennent d'une petite école privée africaine ou d'une grande université d'état européenne, sont soumis au même régime et évalués selon la même procédure (ce qui ne dissuade pas de plus en plus de personnes d'internationaliser leur cursus en passant des diplômes étrangers). Toutefois cette reconnaissance est particulièrement facilitée par le Supplément au Diplôme que l'UMI délivre à ses diplômés depuis 2003.
Qu'est-ce que le Supplément au Diplôme ?
Le Supplément au Diplôme est un document développé par la Commission Européenne, le Conseil de l'Europe et l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture) pour faciliter la transparence internationale et la reconnaissance académique et professionnelle des qualifications. Il porte des indications sur la qualification attestée par le diplôme, mais aussi sur l'institution qui l'a délivré et surtout sur le système national de référence. Ce document permet donc d'une part de spécifier des "unités de connaissance" (ou compétences) cotées selon le barème ECTS (European Credit Transfer System), mais aussi d'aider un futur organisme d'accueil à situer le niveau du diplôme plus sûrement qu'en se fiant au seul intitulé, qui d'un pays à l'autre peut être soit simplement inconnu soit, pire, trompeur. Cette annexe est donc fort utile en vue de la poursuite d'études dans un autre pays.
Littéralement, Master est le terme anglais pour Maîtrise (latin Magister). L'UNESCO (ONU), le Conseil de l'Europe, le ministère de l'éducation des Etats-Unis et (du moins jusqu'à la fin du XX° siècle) les universités françaises considèrent le Master nord-américain comme équivalent à la maîtrise française. Néanmoins les grandes écoles proposent depuis une vingtaine d'années des troisièmes cycles intitulés Masters et Mastères Spécialisés, et le gouvernement français, sur avis du Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche a, après la courte vie du grade de "Mastaire", décidé de remplacer le DESS et le DEA par un diplôme de Master (décret 2002-480 du 8 avril 2002). Désormais le Master est donc le seul diplôme (et grade) français délivré par une université ou une grande école après cinq années d'études post-baccalauréat, dans l'optique de l'harmonisation européenne dite "3-5-8".
Utilisez-vous les mêmes critères et outils que les universités publiques pour la VAE ?
L'UMI a d'abord utilisé une méthodologie basée sur l'évaluation des compétences en entreprise, donc très analytique, avant de conduire une étude sur les pratiques des universités en matière de VAP, et plus récemment en matière de VAE. Aujourd'hui l'UMI utilise, pour la VAE où elle reste précurseur, les mêmes méthodes que les universités publiques françaises. Mais l'UMI représente une chance supplémentaire pour les postulants, puisque selon les textes un candidat ne peut présenter qu'une seule demande par an en France pour un diplôme (trois maximum si c'est pour trois diplômes différents), aussi en présentant un dossier parallèle auprès de l'UMI (qui n'est pas française et n'entre donc pas dans cette limitation), le candidat double ses chances, quitte à dire finalement non à l'UMI s'il a obtenu satisfaction auprès de l'autre université puisqu'à l'UMI le dossier est gratuit et sans engagement.
En quoi une demande "au cas où" auprès de l'UMI est-elle avantageuse ?
Si vous faites déjà votre dossier pour une autre université, l'UMI en étudiera volontiers un double gratuitement (alors que l'autre université vous aura demandé des frais de dossier), et vous donnera une réponse avant que vous n'ayez déboursé un centime (alors que dans une autre université pour pouvoir déposer votre dossier de VAE vous devez d'abord vous inscrire à la formation menant normalement au diplôme visé, donc payer avant même de savoir si on vous accordera une validation intégrale ou pas). Et l'expérience montre que les universités sont, dans la pratique, encore réticentes à accorder la validation intégrale que la loi leur autorise, donc il y a pour l'instant plus d'espoirs déçus et de dossiers partiellement refusés que ce que le battage publicitaire laissait espérer.
Vos diplômes sont-ils européens ?
Les pays qui appliquent la Convention de Reconnaissance de Lisbonne (Conseil de l'Europe et UNESCO/ONU) l'appliquent quelle que soit l'origine des diplômes, car jusqu'à présent rien ne différencie un diplôme venant d'un pays européen d'un autre (il n'y a pas de régime particulier aux diplômes européens). C'est le cas notamment de la France, qui (comme tous les pays de l'Union Européenne et de l'ex-AELE) applique un régime identique à tous les diplômes, européens ou extra-européens. Mais c'est aussi, par exemple, le cas du Canada et des Etats-Unis, signataires de la convention de Lisbonne du 11 avril 1997.
Vos diplômes sont-ils homologués ?
La notion d'homologation (par la Commission Technique d'Homologation supprimée par la loi 2002-73 et dissoute le 28 avril 2002) ne s'appliquait qu'à des diplômes d'établissements français, donc pas à ceux de l'UMI ; le système français comprend des institutions publiques et privées, et jusqu'en 2002 des diplômes homologués ou non, mais ne fait pas ces distinctions parmi les diplômes étrangers qui sont donc tous considérés de la même manière.
L'UMI a bien un nom de domaine en .edu ?
Cela signifie simplement qu'elle remplit les exigences fixées par l'Internic (ministère du commerce des Etats-Unis) puis Educause pour l'attribution d'un nom de domaine en .edu, à savoir principalement la délivrance de diplômes de deuxième ou troisième cycle.
Donc vos diplômes sont bien valides et recevables en France ?
La réponse est catégorique, les diplômes de l'UMI sont valides pour l'exercice de toutes les professions non réglementées (sont réglementées notamment les professions médicales).
Et pour reprendre ensuite des études en présentant votre diplôme ?
De par sa connaissance générale du paysage éducatif international, sa connaissance approfondie du système français, et son expérience en matière d'évaluation des ressources humaines, l'UMI est en mesure d'aider efficacement ses diplômés à la constitution et la présentation de leur dossier pour l'accès à une formation supérieure complémentaire, en France tout particulièrement (où le Supplément au Diplôme a été officiellement adopté par le décret 2002-482 et où les universités le connaissent bien même si elles se refusent toujours à l'individualiser).
Vos tarifs sont-ils négociables ?
Les tarifs de l'UMI ne représentent que quelques heures de travail d'un consultant en ressources humaines et permettent à ses candidats d'économiser du temps (leur évitant de poser des congés individuels) et des frais de déplacement et d'hébergement en mettant à leur portée des diplômes universitaires à un prix représentant tout juste l'équivalent d'une ou deux semaines de stage de communication ou de micro-informatique. Aussi en principe ils ne sont pas négociables (sauf opération collective). Cependant, toute personne qui introduit un candidat à l'UMI peut toucher une commission sur le montant que celui-ci versera.
L'UMI est une université privée ?
Oui, il existe des universités privées dans beaucoup de pays (Etats-Unis ou Italie par exemple), d'ailleurs dans certains petits états il n'y a même pas d'université publique (Monaco, Luxembourg et justement la Dominique jusqu'à tout récemment).
Quel est le statut de votre bureau en France ?
Le bureau français de l'UMI n'est qu'une représentation commerciale (un agent). Sur le plan contractuel et légal les candidats sont clients d'une université dominicaine, exactement comme s'ils suivaient un cours par correspondance étranger ou se déplaçaient à la Dominique pour passer un examen.
Quelles sont vos coordonnées physiques ?
Le numéro de téléphone/télécopie en France est 01.53.01.06.95 (Paris), depuis l'étranger c'est 1.707.924.2695 (Etats-Unis). L'activité extérieure (validation des acquis) est administrée depuis Córdoba, X5153BDA (Argentine), l'activité in situ s'effectue au siège, 19 Castle Street, Roseau (la Dominique).